Art du bonheur : message de Happy Science France

Ce matin, il a fait frais et il a plu sur Paris.

J'ai pris le bus comme d'habitude pour me rendre au travail.

A un arrêt, une jeune mère, avec son bébé dans le chariot, a ouvert le portail pour monter dans le bus, mais, comme toujours, le portail se referme avant qu'elle ne finisse pas de monter dans le bus. Une dame assise à côté de moi, juste à côté du portail, a vite appuiyé le bouton pour le rouvrir pour éviter tout accident éventuel. La mère, en montrant dans le bus, n'a pas dit un mot à la dame. Alors qu'elle a dû voir qu'elle a été aidée par l'acte d'un des passagers inconnus. Ce n'est pas un problème en soi, mais un petit "merci" permettrait à faire émerger un sentiment de bonheur chez plusieurs personnes, sans doute.

A un autre arrêt, une dame un peu âgée et bien habillée, est entrée dans le bus avec son parapluie, avec plusieurs autres passagers. Au moment où le méchant portail s'apprêtait à se refermer, la dame a voulu ranger son parapluie et, par imprudence, il a touché le visage d'une autre dame qui faisait la même chose en empêchant le bus de partir. Je pense que c'était un peu dangereux car le parapluie a touché presque l'œil de l'autre. Elle n'a pas vu que son parapluie a fait une toute petite bêtise et a continué son voyage sans rien remarquer. Avec un tout petit peu d'attention et de considération aux autres, elle aurait pu présenter ses excuses, ce qui soulagerait un minuscule mécontentement de l'autre passager et ce qui fera naître un petit sourire chez tous ceux qui ont assisté à la scène, ce qui permettra à de nombreuses personnes les côtoyant dans la journée de se sentir un tout petit peu plus joyeux.

Devenir heureux ne demande pas toujours un geste énorme. C'est parfois juste un mot, une petite attention. C'est là une des choses que Happy Science France voudrait partager avec le monde.

Comments

[Alexandre]

Je suis tout à fait d'accord : beaucoup de personnes souffrent de solitude alors qu'elles sont entourées de milliers de gens chaque jour, car elles ont pris l'habitude de ne plus prendre garde à aucune relation humaine. Cette souffrance vient uniquement de leur propre enfermement en elles-mêmes, dont l'origine est la peur. Peur de la proximité, peur de l'agression, peur que le contact humain soit désagréable. Alors qu'en étant attentifs aux petits instants décrits dans votre bus, chacun trouve une occasion d'exister de façon agréable aux yeux des autres. Quel bonheur d'être regardé avec reconnaissance et accueilli par le sourire d'une personne inconnue. Les petits actes de civisme sont autant d'occasions de dire "je suis là, regarde moi et souris moi veux-tu?". C'est un sentiment qui apporte soudainement l'impression que le bus en question, la rue, le quartier, la ville entière est amicale, comme faisant partie de mon environnement familier.